Une pression fiscale accrue sur les grandes entreprises
Le débat parlementaire du 3 novembre 2025 a notamment vu l’adoption de mesures visant les entreprises : la prolongation et l’alourdissement de la surtaxe sur les bénéfices des grandes structures, avec un taux qui pourrait atteindre 35,3 % pour celles dont le chiffre d’affaires dépasse 3 milliards €. L’Expres
Par ailleurs, une nouvelle imposition minimale a été introduite pour les multinationales : un taux d’imposition d’au moins 25 % sur le chiffre d’affaires réalisé en France a été voté, bien que sa mise en œuvre soit jugée complexe par le gouvernement. L’Express
En parallèle, la taxe sur les rachats d’actions a été portée à 33 % pour les sociétés ayant plus de 750 millions € de chiffre d’affaires, tandis que les plus-values de “super-dividendes” font l’objet d’un nouveau prélèvement. L’Express
Quelques allègements et mesures de soutien ciblés
En revanche, le texte budgétaire prévoit également des mesures plus favorables, notamment pour les PME : la suppression progressive de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) d’ici 2028, avec un premier geste en 2026. L’Express
De plus, certains seuils de franchise de TVA sont relevés pour alléger les charges administratives des autoentrepreneurs.
À retenir pour les chefs d’entreprise
Ce budget marque un tournant : une politique fiscale plus exigeante pour les grands groupes, tandis que des mesures de soutien sont prolongées pour les PME. Il convient de suivre de près les amendements en cours et les textes définitifs, qui pourraient encore évoluer avant l’adoption finale.