Des cadres plus enclins à la mobilité
Les cadres expriment une inquiétude croissante quant à leur avenir professionnel.
Sécurité de l’emploi fragilisée, perspectives limitées : autant d’éléments qui incitent à envisager un départ anticipé.
Un cadre de moins de 35 ans sur cinq projette ainsi de quitter son entreprise dans les trois mois à venir, malgré la conscience que retrouver un poste équivalent sera plus complexe dans ce contexte.
Des intentions d’embauche en nette baisse
Côté entreprises, la prudence reste de mise. Malgré une confiance restaurée sur leur niveau d’activité et leurs carnets de commandes, leurs intentions de recrutement de cadres atteignent un point bas inédit depuis 2021 : seulement 8 %.
Les ETI et grandes entreprises se montrent particulièrement réservées, confirmant trimestre après trimestre une contraction marquée de leurs embauches (45 %, -13 points en un an).
Un rapport de force inversé
La baisse des intentions d’embauche s’accompagne d’une diminution des difficultés de recrutement, tombées à leur niveau le plus bas depuis quatre ans. Moins sous pression, les entreprises se montrent moins enclines à faire des concessions face aux candidats. Le rapport de force, qui avait longtemps bénéficié aux cadres, penche désormais clairement en faveur des employeurs.