Un constat préoccupant dans les métiers du soin
Entre 2020 et 2023, l’agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU‑OSHA) a interrogé plus de 24 000 salariés en Europe, dont environ 3 040 du secteur sanitaire et social.
Les résultats sont alarmants : près d’un tiers des professionnels de ce secteur ont été exposés à au moins un facteur de risque cancérogène au travail au cours de leur dernière semaine.
Les métiers les plus exposés incluent médecins, infirmiers, aides‑soignants et techniciens de laboratoire. L’exposition touche les hommes plus fréquemment que les femmes (34,3 % vs 24,3 %).
Types d’exposition et moyens de prévention
Le rapport identifie les risques les plus courants :
Rayonnements ionisants (radiographies, mammographies, etc.) : 7,4 % des salariés sont exposés.
Émissions de gaz diesel : 6,2 % concerné.
Rayonnement UV solaire : exposant 6,1 % des salariés.
Ces expositions résultent non seulement des substances elles-mêmes, mais de circonstances précises : fréquence, durée, absence ou mauvaise utilisation d’équipements de protection, ventilation inadéquate, etc.
Agir pour réduire les expositions
Pour limiter les facteurs de cancers professionnels, plusieurs mesures peuvent être mises en place :
Protection prioritaire pour les travailleurs exposés aux rayonnements ionisants (dosimétrie, blindages, formation adéquate).
Entretien des installations de chauffage et ventilation, pour limiter l’émission de gaz.
Sensibilisation aux risques UV pour le personnel intervenant en extérieur.
Mise en œuvre de procédures précises, de la formation récurrente, mais aussi la surveillance médicale et l’analyse des situations de travail.
Pour en savoir plus, consultez l’enquête complète de l’EU‑OSHA
