L’enquête a été réalisée en ligne entre décembre 2024 et janvier 2025, auprès de 1 500 salariés travaillant dans des bureaux.
Télétravail : Un désaccord entre salariés et managers
Le télétravail est désormais bien intégré, avec 47 % des salariés qui l’adoptent régulièrement, principalement deux jours par semaine. Parmi ces télétravailleurs, 77 % affirment être plus productifs à domicile. De plus, 49 % envisageraient de quitter leur emploi si un retour total au bureau était imposé. Cependant, 82 % préfèrent retrouver leurs collègues en présentiel.
Les managers ont une autre vision. En effet, 70 % estiment que le télétravail complique la collaboration en équipe, et 40 % envisagent de le réduire. Cela pourrait poser un défi pour l’engagement et la fidélisation des talents.
Le bureau s’adapte pour encourager l’esprit d’équipe
Malgré la popularité du télétravail, 82 % des salariés apprécient de retrouver leurs collègues au bureau. Ils demandent des espaces plus flexibles, comme des bureaux fermés, des salles de réunion accessibles et des espaces conviviaux comme des cafés ou des cuisines. La génération Z, en particulier, désire des lieux plus variés et créatifs.
L’aménagement des bureaux joue un rôle clé dans la qualité de vie au travail. En fait, 93 % des salariés satisfaits de leurs locaux se sentent épanouis. Le flex office est plébiscité, sans entraîner de coûts supplémentaires. Les attentes en matière de durabilité augmentent, avec 42 % des salariés exigeant des locaux plus économes en énergie et 66 % privilégiant le mobilier de seconde main.
La santé mentale, une priorité pour les salariés
Les préoccupations liées au bien-être au travail sont de plus en plus importantes. 38 % des salariés estiment que leur travail nuit à leur bien-être, un chiffre qui grimpe à 53 % chez la génération Z. De plus, 65 % sont prêts à sacrifier leur emploi pour préserver leur vie privée. Les entreprises doivent prendre en compte ces attentes pour éviter de perdre des talents.
Un avenir professionnel plus flexible
Les salariés aspirent à plus de flexibilité dans leur organisation de travail. 36 % se disent favorables à une semaine de quatre jours, et 57 % la considèrent comme une option possible. Cependant, des préoccupations subsistent, notamment concernant l’intelligence artificielle : 36 % redoutent que leur poste soit automatisé, et 54 % des jeunes actifs partagent cette crainte.